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Mal aigu des montagnes (MAM)


Le "mal aigu des montagnes" touche beaucoup de personnes allant en haute altitude. En dessous de 3000 m il est très rare qu’une personne souffre de ce mal ; en effet il n’apparaît le plus souvent qu’à partir de 3500 m. Le "mal aigu des montagnes" est dû à un défaut d’oxygénation du cerveau consécutif à une mauvaise acclimatation. L’incidence du Mal Aigu des Montagnes est variable mais augmente très rapidement avec l’altitude. Elle est de 15 % à 2 000 mètres d’altitude, de 60 % à 4 000 m.

Il n’apparaît qu’après un délai de quelques heures en altitude et régresse avec l’acclimatation et disparaît immédiatement à la descente.

 

LES SYMPTÔMES :

Le Mal Aigu des Montagnes se manifeste par des maux de tête, des troubles digestifs (nausées, vomissements), une fatigue persistante au repos, une insomnie. Il peut avoir des conséquences mineures, qui ne sont toutefois pas à négliger. Les signes bénins apparents sont :

1. des maux de têtes, chez 59% des gens

2. une respiration courte, chez 59% des gens

3. des insomnies, chez 45% des gens

4. de la fatigue, chez 40% des gens

5. des nausées, chez 12% des gens

Les conséquences de ce mal peuvent aussi être très graves. Les signes sont :

1. une diminution du volume des urines

2. l’apparition d’oedèmes (gonflement)

 

LE TRAITEMENT :

Le Mal Aigu des Montagnes régresse avec l’acclimatation et disparaît immédiatement à la descente. Certains médicaments (inhibiteurs calciques) améliorent l’état du blessé et lui permettent de perdre rapidement de l’altitude. La conduite à tenir lorsqu’on est atteint du "mal aigu des montagnes" dépend de sa gravité. S’il est léger, 1g d’aspirine suffit et si le lendemain l’état est satisfaisant le sujet peut repartir mais en modérant son allure. Si l’aspirine n’a aucun effet, le sujet est alors atteint d’un "mal aigu des montagnes" modéré. Il doit stopper sa progression et redescendre ; s’il continue, son état peut s’aggraver. Il doit se reposer et reprendre sa marche seulement si son état s’améliore.

Il existe aussi le "mal aigu des montagnes" dit sévère. Il faut impérativement descendre et prendre des médicaments seuls les corticoïdes sont efficaces.

 

LA PRÉVENTION :

Il existe 3 règles d’or de la progression en altitude :

1. NE PAS MONTER TROP VITE TROP HAUT

2. MONTER SUFFISAMMENT HAUT POUR S’ACCLIMATER

3. NE PAS RESTER TROP HAUT TROP LONGTEMPS

Prévenir le Mal Aigu des Montagnes ou ses complications impose une acclimatation à la haute altitude prudente : nous recommandons de ne pas progresser de plus de 500 mètres de dénivelé par jour au delà d’une altitude de 3 500 mètres. La première chose à ne pas faire est de vouloir monter tout de suite le plus haut possible. . Ainsi "se hâter lentement" permet de "monter plus haut".

l'utilisation du Diamox en prévention : Le Diamox ® (Acetazolamide) a fait la preuve d’une efficacité réelle dans la prévention du Mal Aigu des Montagnes. A raison d’un demi comprimé de 250 mg matin et soir 48 heures avant le départ et pendant toute la course, ce médicament retarde l’apparition du Mal Aigu des Montagnes. Son action diurétique diminue la pression du liquide céphalo-rachidien. Ce médicament doit être prescrit par un médecin qui s’assurera de l’absence de contre-indications.

 

LES CONTE-INDICATION A UN SÉJOUR EN ALTITUDE :

Contre-indications formelles à un séjour en altitude de 2500 m • maladie cardiaque non stabilisée • insuffisance respiratoire chronique • certaines maladies sanguines, • grossesse dans le premier et le troisième trimestre • maladie cardiaque stabilisée • bronchite chronique • enfant de moins de 18 mois

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